JULIE - Partie 02
- HIM
- 29 janv. 2019
- 28 min de lecture

Je continuais de discuter avec Julie sur le Network. Nos conversations n’étaient pas trop tournés vers le sexe, en tout cas pas assez à mon goût, mais on déconnait bien tous les deux. Elle me chambrait parce que j’étais plus vieux qu’elle, et moi je jouais le mec outré lorsqu’elle ne connaissait pas une référence de la culture pop de ma jeunesse.
Elle me faisait découvrir des animés complètement dingues où des collégiennes de treize ans se faisaient prendre par des professeurs de mathématiques munis de trois pénis. Oui, trois. Julie suivait quelques séries de hentaï en téléchargeant des scans sur des sites dont j’ignorais totalement l’existence, scans qu’elle conservait dans son fameux album « save » caché dans un autre dossier consacré à sa passion pour les affiches de films réalisées par des fans. Futée la petite.
— Et tes nudes tu les caches dans quel album ? ai-je demandé en riant.
— Je les garde pas ! J’en fais trop ça sert à rien de conserver lol
— Je peux pas dire, j’ai jamais rien reçu…
— Coquin !
Elle me plaisait. Sa répartie était à la fois directe et drôle, et j’adore ça. Julie était si adorable que j’en oubliais mes premières réticences. Ne jamais mélanger le Network avec ma vie de tous les jours. D’accord, Julie n’était ni ma voisine, ni une collègue de boulot, mais quand même, je jouais à un jeu dangereux. Mais elle était tellement craquante. Toujours de bonne humeur, toujours faussement négligée, perdue dans un t-shirt Zelda trop grand pour elle dans lequel seule sa poitrine prodigieuse se sentait à l’étroit.
Je n’avais pas oublié la proposition de Julie de passer le samedi soir chez moi pour se mater un film. Je ne savais pas trop si c’était à moi de relancer le sujet ou si je devais attendre qu’elle remette ça sur le tapis, alors je tournais lamentablement autour du pot. Histoire de changer de décors, je quittais ma session depuis ma chambre pour emmener mon macbook sur mon canapé devant ma télé.
— Tu me fais voyager ?
— Y’a le match qui va commencer, mais t’inquiètes je continue à te parler c’est juste que je me fous devant la télé.
— Fais voir ton salon un peu ! fais-moi visiter !
Je soulevais l’ordinateur portable au-dessus de ma tête et lui faisais faire un tour complet pour que Julie puisse jeter un œil à mon salon.
— Sympa !
— C’est mieux en vrai ;)
— LOL ! Faut que je vienne voir alors ;P !
— T’auras droit à une visite guidée rien que pour toi ;)
On se cherchait, on flirtait sans vraiment le dire. Ce n’était pas un flirt comme j’en avais l’habitude, c’était vraiment plus enfantin, plus joueur. Et j’adore jouer ; cette sensation d’amusement, de rire, de complicité. Je n’aime pas quand le flirt est trop sérieux, quand on s’emmerde d’un pseudo protocole romantique. Évidemment que Julie me plaisait physiquement - même si elle était très différentes de mes dernières aventures - mais ce n’était pas une histoire de petit cul ou de fétichisme du jailbait. Elle était fraîchement spontanée et c’est quelque chose que je trouve particulièrement attirant chez une femme.
— Alors on se la fait cette soirée dvd ?? me dit-elle.
— Ah mais c’était pas pour déconner ? ai-je répondu en jouant l’étonné.
— Bah nan lol ! Pour une fois que mes parents sont pas là je vais pas rester chez moi !
— Et tu veux gâcher ça en passant la soirée chez un vieux à mater un film ?
— Mais oui ! On va se marrer tu verras !
— Bon, et on mate quoi du coup ?
Commença une longue énumération de tous les films que je considérais comme cultes et qu’il faut voir au moins une fois dans sa vie. À mon agréable surprise, Julie les avait presque tous déjà vus ; alors je remontais petit à petit dans le temps histoire de lui proposer un film majeur qu’elle n’aurait pas déjà poncé plusieurs fois.
— Bon après y’a Retour vers le futur mais ça…
— Oh ça j’ai jamais vu !
— Tu déconnes ?
— Bah nan… :(
— Mais faut trop qu’on mate ça alors !!!
— Allez !
— Par contre y’a trois films
— Je resterai dormir c’est pas grave !
On allait donc se lancer dans un marathon Retour vers le futur. Qui l’eut cru ? Le problème c’est que je n’avais pas ces films chez moi, les ayant tellement vus en VHS quand j’étais gosse je n’avais jamais pensé à les racheter. J’ai donc foncé à la FNAC pour me prendre l’intégrale en Blu Ray histoire que Julie ne tombe pas dans un vieux traquenard avec un divx tout pété et doublé en québécois. Le soir venu j’exposais à la belle mes nouvelles acquisitions, puis nous avons parlé de tout et de rien. On s’entendait vraiment bien, au point que je me demandais si finalement ça allait virer au plan cul ou pas du tout. Mais cette pensée s’évaporait dès que la belle se changeait hors-caméra pour aller dormir et passait nonchalamment en string devant son ordi. Quelle silhouette incroyable ! Je jouais le choqué face à ce que je venais d’apercevoir, ce qui la faisait jubiler. Imaginer ce petit bout de femme venir squatter chez moi pour un rencart qui ne disait pas son nom était pour moi une perspective des plus excitantes.
Le samedi, j’ai fait le grand ménage dans mon appart. J’ai vidé l’historique de mon navigateur (on ne sait jamais), et je me suis déconnecté du Network pour éviter que Julie ne voit le nombre de notifications qui m’attendaient. Le soir venu, elle a sonné vers 21h. Elle s’était maquillée et portait une tenue beaucoup plus sérieuse que ce dont elle m’avait habitué jusqu’ici. Elle était de sortie. J’avais commandé des pizzas et acheté tout plein de paquets de bonbons pour faire passer l’alcool devant le film. Des fraises, des schtroumpfs, des cœurs sucrés au goût pèche… Idéal pour accompagner une tequila ou un mojito, et en plus c’est l’excuse parfaite d’avoir une fille plus jeune que moi pour camoufler mon plaisir de gosse à bouffer des bonbons en jouant la carte du « t’es une gosse alors j’ai acheté des bonbons ! ».
Après lui avoir fait faire le tour du proprio, Julie a jeté un œil sur ma collection de jeux pendant que je retirais le blister des blu ray.
— Hey mais je vais venir squatter plus souvent moi !
— Y’a que mes jeux qui t’intéressent ?
Elle a rigolé et m’a fait une grimace. Elle est vraiment craquante cette fille.
— Mais nan ! Toi aussi banane !
Elle a sauté sur mon canapé pour s’asseoir en tailleur tout en attrapant au passage un petit paquet de bonbons crocodiles.
— Bon ça vient ce film ?? dit-elle en souriant.
— T’es toujours autoritaire comme ça ?
— Oh tu verras des fois j’suis hyper soumise…
Elle allait me tuer. Beaucoup trop de répartie sous cette petite bouille d’ange. J’espérais que ça ne soit pas juste de la gouaille avec rien derrière. J’ai éteint la lumière principale du salon pour ne laisser qu’une petite lampe de bureau histoire de ne pas être totalement dans le noir, et j’ai lancé le film.
Comme je connaissais ces films par cœur, je passais plus de temps à regarder Julie réagir face aux aventures de Marty McFly qu’à suivre le film lui-même. Elle ne cessait de changer de position, tantôt en tailleur, puis allongée sur le ventre – les jambes moulinant dans le vide – pour se mettre à genoux sur le canapé… Elle ne tenait pas en place. De temps en temps elle laissait éclater un rire intérieur tellement ridicule qu’il en devenait adorable, surtout lorsqu’elle avait la bouche pleine de pizza. On avait tous les deux descendu déjà plusieurs verres et Julie avait commencé à se rapprocher de moi sur le canapé. J’avais ouvert un gros paquet de fraises Tagada dans lequel Julie pouvait venir piocher dans le creux de ma main plutôt que sur la table basse. La fin du film approchait et avec elle la montée de la tension. Même si on n’était pas devant un film d’horreur, Julie réagissait au suspense de manière tactile. Sa main était posée sur mon genou et elle serrait ou desserrait son emprise à l’unisson du montage. J’avais du mal à réaliser qu’on se connaissait depuis seulement une semaine, même si j’avais l’habitude des plans cul d’un soir, une telle complicité en si peu de temps me semblait très étonnante.
La Delorean de Doc Brown s’envolait au milieu de l’allée de Lyon Estates au moment où le générique de fin sonnait l’heure de notre premier entracte.
— C’était cool !
— Ah t’as vu ! Et attends, le deuxième il est encore mieux !
— Oh ! Bouge pas !
Julie prit son téléphone et commença à me viser.
— Mais tu fais quoi ? demandai-je.
— Je te prends en photo ! Avec la lumière tamisée derrière toi et ta pose de beaugosse ça va faire une super photo ! tu pourras la mettre sur ton album Network comme ça! Mais nan me regarde pas !!
Je jouais le jeu, je posais pour Julie. J’avais peur de devoir feindre d’aimer la photo qu’elle allait prendre, ne m’appréciant que très rarement sur les photos des autres. Une fois la photo prise, Julie se laissa tomber contre moi pour me montrer le cliché en question. Je sentais sa poitrine s’écraser contre mon bras et ses longs cheveux fins caresser mon cou.
— Alors ?
Coup de chance, la photo était réussie.
— Ah ouais ! Pas mal.
— Je te l’envoie ?
— Ouais carrément ! Dis donc j’vais finir par t’engager comme ma photographe perso !
— Jamais de la vie ! J’vais pas te prendre en photo pour que tu puisses draguer des meufs quand j’ai le dos tourné !
— Ah parce que j’ai pas le droit de draguer des filles maintenant ?
— Pas quand on se voit !
— T’es jalouse ?
— T’es con !
Julie me donna un petit coup de coude dans le bras en souriant tandis qu’elle m’envoyait la photo par mms. Je profitais de ce temps mort pour changer de Blu Ray dans le lecteur et jeter les paquets de bonbons vides. De son côté Julie terminait son verre de tequila d’une traite et retira sa veste pour se mettre plus à l’aise – il commençait à faire vraiment chaud dans mon salon – c’est là que je remarquais que son haut légèrement drapé était en fait un dos nu extrêmement glamour. La lumière tamisée du salon dessinait un clair-obscur raffiné sur les lignes fines de son dos jusqu’à sa chute de reins. Le temps se suspendit alors que je revenais de la cuisine, mon regard perdu sur la silhouette délicieuse de mon invitée. La vibration agressive de mon téléphone me fit reprendre mes esprits, j’avais reçu la photo de Julie. Je décidai d’ajouter cette nouvelle photo sur mon profil Network, mais pas devant elle. Je ne voulais pas qu’elle puisse jeter un œil trop curieux à mon profil personnel. Je prétextais une pause clope pour pouvoir ouvrir la fenêtre du salon et accéder à mon profil plus discrètement. Mais à ma grande surprise, Julie me rejoint pour tirer sur ma cigarette et se rafraichir un peu avec l’air frais de la nuit. Tant pis pour la discrétion.
Je montais sur le rebord de la fenêtre pour m’asseoir sur le garde-fou en fer forgé, laissant la place à Julie de se caler entre mes cuisses ouvertes. Subtilité toujours. Le téléphone dans la main droite, la clope dans la main gauche, Julie entre les deux.
— Putain t’as plein de messages !
— Genre plus que toi ?
— Non mais moi c’est pas pareil j’suis une fille. C’est toi qui gratte tout ce qui passe ou quoi ?
— Mais ! Non… Pas tout le temps… Des fois c’est moi qu’on vient voir, pas tout le temps l’inverse.
— Pas tout le temps ouais…
Elle me regarda en souriant et tira une longue taffe sur ma cigarette, puis elle se tourna pour se lover contre moi afin de regarder l’écran de mon téléphone en étant adossée à moi. J’avais ses cheveux contre mon cou et une vue plongeante sur son incroyable poitrine. Au moment où je tirais sur la cigarette dont le filtre avait dorénavant une jolie trace de rouge et un arrière-goût sucré de bonbon à la pèche, Julie se saisit de mon téléphone et commença à fouiner dans mon compte Network. Je faisais semblant de vouloir reprendre mon téléphone, sachant pertinemment qu’elle n’avait aucunement l’intention de me le rendre, mais bon, si ça pouvait poursuivre nos différentes approches tactiles de la soirée, je n’allais pas m’en priver.
— Je regarde pas tes messages, promis.
— Mouais !
— J’ai pas envie de voir ce que tu racontes aux salopes de ce site.
— Mais t’es sur ce site toi aussi nan ?
— Moi c’est pas pareil, on se connait en vrai ! Et pis je sais bien comment je parle aux mecs qui habitent à l’autre bout de la France hein !
— Et comment tu leur parles ?
— Tu veux pas le savoir.
Je m’allumais une deuxième cigarette et laissait Julie parcourir mon profil.
— Oh putain !
— Quoi ?
— Ton livre d’or !
Et merde… J’avais oublié le Livre d’Or. Sur le Network, lorsqu’une rencontre entre deux utilisateurs se faisaient, ils pouvaient se laisser un message dans leur livre d’or respectif ; message disponible à la seule discrétion du destinataire, mais qui comportait néanmoins une note de confiance qui permettait de classer les profils dans le moteur de recherche du Network en fonction du taux de confiance attribué. Et là Julie venait de tomber sur le fil de mon propre livre d’or…
— Alors… « encore merci pour cette soirée, j’espère qu’on va se revoir »… « agréable moment… à très vite ! », je vois le genre… Qu’est-ce qu’on a d’autre…
J’avais l’impression de voir une conquête amoureuse lire les post-its laissés sur le mur de ma chambre par les filles qui l’avaient précédée. Cette situation était assez gênante à y repenser. Puis, Julie tourna la tête et me regarda avec une moue amusée.
— Et bien, tu m’as pas tout dit ?
— Comment ça ?
— Là, elle s’appelle comment... ah, Clem’ ! Elle a laissé « Super rencontre… vivement la prochaine fois que je la fasse enfin jouir cette grosse b**** ! »
J’ai éclaté de rire pour camoufler ma profonde gêne, et Julie a ri de plus belle en voyant ma réaction ; et comme son rire était une fois de plus adorablement ridicule, j’ai commencé à pleurer de rire à en avoir mal au ventre et manquer de tomber par-dessus la rambarde. Julie a fait mine de me rattraper de justesse, se collant à moi. On riait fort, et en regardant dans le salon je me suis souvenu qu’on avait déjà vidé une bouteille de tequila à deux.
— Alors comme ça la grosse quequette de Monsieur a du mal à lâcher la purée ??
— Oh mon dieu ta gueule ! Ai-je répondu en riant.
Instinctivement j’ai chatouillé Julie sur les côtes pour me venger de cette remarque narquoise. Elle s’est tortillée de tous côtés en riant et s’accrochant à mes bras.
— Viens on fait une photo !
Oui, elle passait du coq à l’âne comme ça. De ma bite à un selfie il n’y a qu’un pas semble-t-il. Elle s’est collée contre moi et à tendu son bras pour un beau selfie câlin avec le ciel étoilé derrière nous. J’avais la cigarette à la bouche qui éclairait légèrement ma joue de ses braises orangées, mon bras passait autour du cou de Julie qui se mettait sous son meilleur profil. Mes doigts frôlaient sa poitrine, j’avais envie de regarder sous ce haut, je commençais à chauffer depuis qu’on commençait à être explicitement tactiles l’un envers l’autre. Clic ! Puis Julie s’est tournée légèrement et a fait semblant de me croquer la joue, dans un sursaut de bon sens je n’ai pas pris ce geste comme une tentative de me rouler une pelle – j’aurais sûrement pris un vent monumental – alors j’ai fait une tête de choqué. Clic ! Ensuite Julie s’est légèrement ébouriffé les cheveux et a pris son regard de chaudière en tirant sur son haut pour qu’il mette ses seins encore plus en valeur, alors j’ai joué le jeu : ma bouche s’est approchée de son cou pour simuler un baiser, et ma main s’est posée au bord de sa poitrine comme une prise de pouvoir coquine. À ce geste, Julie répondit en tirant sa langue vers moi, alors j’ai fait de même. Malgré nos grimaces, nos langues se touchaient presque, c’était une situation un peu ridicule, mais légèrement excitante je dois bien l’avouer. Clic !
Ma deuxième cigarette était terminée, je refermai la fenêtre et on repartit vers le coin canapé. Julie avançait devant moi en roulant légèrement du cul, sa démarche faisait bouger son dos nu de gauche à droite, c’était hypnotique. La petite scrollait les selfies qu’elle venait de prendre tandis qu’elle se rasseyait à sa place sur le canapé.
— J’adore ! J’vais les garder.
— Tu vas les mettre sur ton profil ?
— T’es fou les gens vont croire que j’suis en couple. Nan c’est juste pour moi ! Tu me les enverras hein, tu supprimes pas.
Je m’allongeais sur le canapé en m’étirant, je n’avais pas du tout envie de lancer le deuxième film. Julie s’allongea contre moi pour me montrer les photos qu’elle avait prises, sa poitrine s’écrasait sur mon torse. J’avais récupéré mon téléphone, enfin, c’était à moi de jouer maintenant.
— Ah ouais t’es vraiment sexy sur celle-là…
— Laquelle ? Ah ! Tu trouves ? Moi j’aime bien celle-là, quand tu me tiens comme ça, avec la lumière c’est trop stylé.
Pendant qu’on parlait, elle jouait avec ses mains sur mon t-shirt, sa poitrine douce s’appuyant régulièrement contre mon corps. Je sentais ses seins généreux masser mes cotes tandis que ses petits doigts chatouillaient mon torse, et descendaient de temps en temps sur mon ventre…
— Alors comme ça t’as un problème de robinet ?
— Mais nan c’est pas ça, c’est juste que… voilà quoi.
— Voilà quoi quoi ?
— J’mets du temps à venir, et ça arrive que la fille déclare forfait avant moi c’est tout.
— Genre…
De temps en temps, pendant notre discussion, je la prenais en photo, du moins j’essayais. Elle me répondait par une grimace ou bien elle me croquait le bras. Ses petites dents blanches laissaient une jolie trace de morsure. Les allusions sexuelles fusaient dans ma tête mais je me les gardais pour moi. « ouais croque moi le bras j’vais te faire croquer aut’ chose… », « si t’as faim je peux te proposer quelque chose de plus appétissant… », c’est à ce moment-là que j’ai senti que l’alcool commençait à faire son effet et que j’avais de plus en plus envie de sexe. Mais pour l’instant, je gardais le contrôle et évitais sagement de lâcher une bonne punchline bien lourde.
— Et donc c’est vrai ?
— De quoi ?
— Bah que t’as une grosse bite !
— Mais t’es trop curieuse toi !
— Bah je veux savoir ! Allez !
— Tu veux pas que je te la montre non plus ? me suis-je si bien offusqué que j’aurais pu être nommé au César du meilleur acteur.
— Vas-y !
— Mais nan ! ai-je répondu en éclatant de rire.
Là-dessus, Julie me mordit une fois de plus le bras, et essaya de défaire ma ceinture pour aller jeter un œil à ma queue de son propre chef. Je me débattais en rigolant face à l’insolence géniale de cette fille. Comme elle était aussi lourde qu’une brindille, je la soulevais avec une facilité déconcertante pour l’empêcher d’arriver à ses fins. Julie se retrouva bien rapidement sur moi, sa longue chevelure fine me balayant le visage à chaque fois qu’elle remuait pour tenter d’ouvrir mon jean.
La lumière de la télévision derrière Julie l’éclairait de telle sorte que sa silhouette était illuminée d’un halo bleuté, et son visage restait éclairé légèrement par la lueur orangée de la lampe de bureau derrière moi. Elle était si belle, là, sur moi, totalement détendue.
— À moi de te prendre en photo…
— Pourquoi ?
— T’es vraiment trop sexy là. Comme ça toi aussi tu pourras changer de photo de profil.
— Et après tu me montres ton zizi ?
— On verra si tu me fais de belles photos.
Il n’en fallait pas plus pour motiver Julie. Elle avait une mission dorénavant, un objectif. Elle commença dans un premier temps à poser normalement pour moi, toujours à califourchon sur moi. Elle remuait légèrement son bassin afin de déceler un début d’érection à travers mon jean, sans succès jusque-là, mais sentir ce petit cul remuer aussi bien sur moi était vraiment très excitant. Elle ne tarderait pas à sentir mon sexe se gonfler si elle poursuivait sur cette voie.
Je flattais Julie à chaque nouvelle pose, sincèrement charmé par sa beauté pure et la sensualité flagrante avec laquelle elle utilisait son corps face à l’objectif. Comme elle l’avait elle-même révélé, elle passait beaucoup de temps à prendre des nudes.
Comme elle ne pouvait pas jouer avec son décolleté avec un tel haut, elle pivota toujours sur moi pour m’offrir son dos nu à shooter, tout comme son petit cul ultra moulé dans son slim. Avec cette pose je l’imaginais sans problème, entièrement nue, chevauchant mon sexe en se tenant à mes genoux, claquant de plus en plus fort ces fesses incroyables sur mon bassin. L’alcool et la Faim commençaient à ravager mon esprit déjà bien enivré, je le sentais, je n’allais pas tarder à bander. Julie avait ramené ses cheveux devant elle pour libérer son dos ; elle m’offrait sa nuque et sa silhouette délicate à shooter. Clic ! Clic !
— Putain… ai-je soupiré.
Julie tourna légèrement la tête pour regarder mon expression.
— T’aimes bien ? demanda-t-elle dans un murmure presque félin.
— Ça va commencer à m’exciter tout ça… Entre ton dos, et là tes fesses à deux centimètres de mes mains… Aie aie aie.
En entendant ça, Julie lâcha un petit rire amusé et remua son petit cul de plus belle sur mon bassin. Je commençais à avoir vraiment chaud, et je me risquai à poser ma main sur sa hanche gauche. Julie réagit en cambrant son cul encore plus et en expirant profondément tandis qu’elle avançait son corps pour que ses fesses se retrouvent juste au-dessus de ma bite qui commençait à s’allonger et durcir face à ce spectacle envoutant. En réponse à cette douce sensation, ma main descendit de sa hanche pour se poser tout doucement sur ce cul rebondi. Julie se pencha légèrement pour bomber son cul encore plus et offrir à ma main la pleine surface de ce jean serré. Clic ! J’avais pris une nouvelle photo.
— Hummm… Coquin ! me susurra Julie.
Elle remuait son corps de plus en plus contre ma queue qui était dorénavant totalement dure. À cette dance improvisée, Julie y ajouta un petit effeuillage. Elle fit tomber le côté droit de son dos nu pour découvrir son épaule. Clic !
Julie se retourna une nouvelle fois pour revenir face à moi. Son haut tombait du côté droit, et alors que le côté pile dévoilait une épaule blanche et fine, le côté face offrait à mon regard affamé un aperçu des lignes généreuses d’une jeune poitrine ferme au téton gonflé. Clic !
— T’es tellement canon, ai-je lâché. Tes seins c’est un truc de ouf…
Ma main glissa de ses hanches jusqu’à la base de ses seins. J’avais envie de la palper, de sentir sa peau, goûter son nectar. Elle s’empara de ma main et la plaqua sur son sein droit, toujours couvert par son haut. Clic ! L’objectif de mon téléphone devenait un sextoy. À travers lui nous commencions nos préliminaires. Il était nos caresses, nos léchouilles, nos mains baladeuses. Je remontais ma main jusqu’à sa joue, elle était si belle. Julie prit une nouvelle fois ma main et se mit à sucer mon pouce en me regardant droit dans les yeux. Elle voulait me baiser. Je braquais mon objectif en direction de son visage, alors elle fixa directement l’appareil de son plus beau regard de cochonne. Clic !
Je me redressai, je ne pouvais plus résister. J’embrassai Julie, délicatement, au début, puis lorsque je sentis sa langue s’enfoncer dans ma bouche pour s’entortiller autour de la mienne – de langue – mon baiser fut bien plus passionné. Lorsque nos bouches se séparèrent enfin et que nos yeux se croisèrent à nouveau, ma main glissa sur l’épaule gauche de son haut afin de la découvrir et faire tomber une bonne fois pour toute ce voile qui séparait son corps divin de mon regard gourmand. Le haut glissa silencieusement le long de ses seins, et tomba jusqu’à son bassin une fois ses sublimes tétons rosés franchis. Je repris ma position sur le canapé afin d’avoir le recul nécessaire pour admirer un tel chef d’œuvre de la nature. Bon sang, quelle silhouette incroyable. Julie était la représentation parfaite, en chair et en os, des dessins fantasmatiques d’un jeune ado gavé aux mangas et aux comics. Et elle se tenait là, assise sur moi, à moitié nue, les seins chauds et gonflés, le corps bouillonnant d’excitation. Cette excitation féminine qui vole dans l’air comme une gigantesque ligne de coke. Et j’étais un putain de junky. Clic !
Julie passa ses mains sur sa poitrine, comme un geste instinctif entre un soubresaut pudique et le tic nerveux de s’assurer qu’on se tient sous son meilleur profil lorsque nous n’avons aucun moyen de le vérifier dans l’instant. Je me redressai à nouveau, elle serra ses avant-bras afin de faire bomber une poitrine plus que généreuse. J’y plongeai ma tête sans attendre, mon bras enlaçant sa taille de guêpe. Les petites mains de Julie se posèrent sur mon dos, ses ongles s’enfonçant légèrement dans mes omoplates lorsque ma langue se mit à tourner autour de ses petits tétons.
— J’ai le droit à mon cadeau alors ? me demanda-t-elle dans le creux de l’oreille.
À ces mots je ne dis rien, mais je me relevai d’un bond, soulevant Julie d’un seul bras. Surprise de se faire porter aussi facilement, elle se mit à rire et s’agrippa à mon cou. Sa poitrine s’écrasa contre mon torse, ses cuisses se serrèrent au niveau de ma taille. Mais je n’allais pas l’emmener bien loin, j’emportais Julie sur la plus longue partie du canapé, et la posai délicatement afin qu’elle s’allonge. Je restai là, debout, à contempler cette femme à demi-nue allongée sur mon canapé. Elle me regardait sans rien dire, elle aussi, puis son bras se tendit vers moi, et sa main attrapa ma ceinture. Elle n’avait pas besoin d’en dire plus, et je n’avais pas à prétendre ne rien comprendre à ses intentions. D’un geste autoritaire elle me fit avancer d’un pas vers elle, de sorte qu’elle n’ait pas à tendre le bras ainsi, puis elle tendit l’autre main. Je ne disais rien, ma respiration commençait à se faire plus soutenue, mon ventre se contractait nerveusement à chaque fois que ses doigts me touchaient. Je savais ce qu’elle voulait, alors sans la quitter des yeux je lui confiai mon téléphone qu’elle prit sans relâcher non plus son regard sur moi. J’avais à présent les mains libres, libres de faire ce qu’elle me commanderait.
J’avançai encore d’un pas, mon ombre couvrant légèrement le buste nu de Julie. Je commençais à défaire la ceinture de mon jean, tout doucement, et Julie commença à braquer l’objectif du smartphone vers moi.
Sans me voir, j’imaginais aisément l’image de moi qu’elle était en train de capturer. Une contre-plongée terriblement dominante en clair-obscur mystérieux d’un homme plus vieux qu’elle, en train d’ouvrir son jean pour déballer sa masculinité débordante. En bien des contextes ce cliché pourrait avoir des répercutions terribles, et l’espace d’une seconde j’ai repensé à cette règle que j’enfreignais sans retenu aucune : ne jamais mêler le Network à ma vie de tous les jours ! Était-ce une bonne idée ? N’étais-je pas en train de faire une énorme connerie ?! La faim était trop grande à ce moment-là, et une petite voix dans ma tête me disait que de toute manière j’avais déjà franchi le point de non-retour, et que, foutu pour foutu, autant se jeter dans la gueule du loup les deux pieds devant.
Mon jean était ouvert, enfin, et on pouvait déjà distinguer la forme de mon érection – tournée vers la droite – à travers mon boxer noir. Les doigts fins de Julie passèrent dessus délicatement pour en jauger l’épaisseur et la longueur. Le contact de ses doigts, même à travers le tissu, me donna un frisson d’excitation inattendu, et ma bite se contracta d’un coup.
— Sors-la…
Je fis glisser mon jean le long de mes cuisses, puis ouvris le boxer sans chichi, ni trop lentement ni trop rapidement. Ma queue remua de haut en bas lorsque je retirai le boxer, et elle cessa d’être plaquée contre ma peau pour libérer toute sa longueur au-dessus de Julie. La belle saisit ma queue à sa base, la pencha légèrement sur la droite pour qu’elle prenne mieux la lumière, et braqua mon smartphone. Clic !
— Alors c’est ce gros machin qui a du mal à gicler ?
Malgré la sensualité silencieuse qui régnait depuis quelques minutes, Julie n’avait rien perdu de son verbe. En une simple punchline elle avait désacralisé l’instant. La chose était claire, nous ne faisions rien de bien sérieux, tout n’était que par goût du sexe et plaisir du cul. Soit.
— Peut-être que tu seras plus douée que les autres qui sait ?
Je mentais totalement. Je disais ça à chaque fois. Julie lâcha mon téléphone. Elle s’assit sur le canapé, me tira encore un peu plus vers elle en prenant mon sexe comme un gouvernail, et sans rien dire, posa ses petites lèvres fines sur mon gland.
J’ai l’habitude de me faire sucer par des lèvres pulpeuses, et la sensation de ces lèvres charnues qui glissent le long de mon sexe, est pour moi la plus délicieuse qui soit dans le domaine de la fellation. Julie n’avait pas de lèvres pulpeuses, elles étaient toutes fines, discrètes. Tout comme sa langue, petite et peu agile. Je m’attendais très honnêtement à une pipe sans intérêt, juste à lubrifier mon sexe avant de passer aux choses sérieuses. Mais comme à chaque fois qu’on change ses longues habitudes, on se retrouve surpris d’apprécier ce qu’on trouvait autrefois sans saveur. Et je ne saurais dire si c’est parce que mes goûts avaient subitement changé, ou si c’est justement parce que ça faisait bien longtemps que je ne m’étais pas fait sucer par une petite blanche, mais je prenais mon pied en sentant cette petite langue tourner sur mon gland, emprisonné par ces lèvres de petite blonde. Mais Julie ne m’avait pas tout dit, elle m’avait caché un petit secret : c’était une pro de la gorge profonde. Je fus surpris de la voir enfoncer ma queue dans sa gorge aussi facilement. Ses lèvres étaient pressées contre mes couilles tellement elle me pompait profondément. Et elle gardait le rythme malgré cette performance hors du commun. Elle lustrait mon sexe avec application tandis que je caressais cette poitrine incroyable. Je n’avais même pas pensé à reprendre mon téléphone pour capturer ce moment de plaisir nouveau. Malgré une petite langue qui ne pouvait pas faire des miracles et me surprendre par sa capacité à s’aventurer partout sur mon sexe, Julie parvenait à faire monter la sève par son rythme soutenu et sa capacité dingue à l’engloutir au plus profond de sa gorge. Elle sortait régulièrement ma queue dégoulinante de salive pour me branler nerveusement, le temps de reprendre une respiration normale. Je continuais de caresser sa poitrine pendant qu’elle glissait sa main dans son slim pour malaxer son propre clito. J’avais envie de la foutre à poil et d’admirer le sexe humide de la belle étudiante que je croisais dans le bus et qui était actuellement en train de me tailler une superbe pipe.
— Putain j’en peux plus j’ai trop envie de te baiser ! ai-je gueulé.
J’ai retiré mon t-shirt et commencé à virer le froc qui me restait sur les pompes. Manière détournée d’inviter Julie à retirer son petit jean serré.
— T’as des capotes ? m’a-t-elle demandé.
— Dans ma chambre je pense, ai-je répondu alors que j’avais vérifié plusieurs fois dans la journée qu’il m’en restait dans le tiroir de ma table de chevet.
Julie se releva et retira son jean. Elle n’avait plus qu’un petit string noir qui mettait en valeur son petit cul bombé. Elle se dirigea toute seule vers ma chambre, sans m’attendre.
Je restai là, à poil, La bite dure et brillante de salive. J’avais encore mes chaussettes. Mais pourquoi avais-je encore mes chaussettes ?? C’est toujours la merde à retirer quand on doit se lancer dans une bonne partie de jambes en l’air. Mais comme j’étais tout seul dans le salon, je n’aurais pas à tenter une pose improbable pour les retirer sans passer pour un gros con de mec à poil qui se penche la bite à l’air pour virer ses chaussettes Asos.
Lorsque j’entrai dans la chambre, Julie était déjà allongée sur ma couette. Son string trainait sur le sol au pied du lit. Elle avait les jambes légèrement écartées et avait commencé à se doigter en m’attendant. Son sexe était intégralement rasé. Déjà qu’elle faisait plus jeune que son âge au quotidien, là j’avais vraiment l’impression de tomber en plein jailbait. Je me revoyais lors de mes toutes premières expériences sexuelles à l’époque du collège, les gestes approximatifs, les anatomies bourgeonnantes, les innombrables premières fois qui brisent les mythes et construisent en même temps les goûts. Voir le corps juvénile de Julie me fit curieusement prendre conscience du temps passé. C’est peut-être ça qui me plaisait chez elle, plus que le fantasme vampirique du besoin de chair fraiche ; juste le plaisir de se replonger dans une époque où la vie était plus simple.
Je ne suis pas tout de suite allé chercher les capotes dans le tiroir. Lorsque j’ai vu Julie aussi lascive, j’ai glissé sur la couette tel un chat pour ramper entre ses cuisses ouvertes. Julie écarta sa main masturbatrice pour laisser passer ma tête. Son sexe était chaud, parfaitement dessiné. Mes mains ont glissé pour agripper les fesses de Julie, et ma bouche s’est perdue sur son sexe. Julie avait un goût légèrement poivré, elle mouillait beaucoup, un délice. Je ne sais combien de temps je me suis contenté de la lécher tant j’aimais malaxer son cul pendant que j’aspirais son clito entre mes lèvres. Elle a jouit deux fois. Un orgasme profond qui tranchait avec sa voix aiguë. Lorsque les vagues surgissaient, elle se cambrait énormément, à la limite de la contorsion. Ses pieds se courbaient et venaient se planter dans mes cotes, à m’en faire mal. Elle serrait son étreinte autour de ma nuque, mais je ne pouvais arrêter, j’aime beaucoup trop faire perdre pied à une femme avec ma langue. Comme elle était très légère je pouvais, malgré ma position, soulever son cul avec mes mains pour la lécher « en suspension ». Alors qu’elle sentait un troisième orgasme monter, je la reposai sur le lit d’un geste. Elle se tourna sur le côté, le visage perdu dans sa longue chevelure. Elle respirait fort, son corps était déjà moite, brûlant, éprouvé.
Le temps qu’elle reprenne ses esprits, j’avais sorti une capote de son tiroir et l’avais enroulée sur mon sexe toujours dur.
— Tu veux faire une pause peut-être ? ai-je demandé crânement.
— Ta gueule… Viens là et montre-moi comment tu défonces les salopes de ton Network.
Elle venait d’appuyer sur le bon bouton. Je la saisissais par le haut des cuisses et la ramenais d’un coup au bord du lit. Elle ria face à l’insolente facilité avec laquelle je la portais. Ses cuisses écartées étaient déjà légèrement relevées, sa petite chatte rasée était trempée, prête à accueillir mon sexe affamé. Je jouais avec mon gland à l’extérieur de son sexe, caressant ses petites lèvres, tournant sur son clitoris. Avant qu’elle ne m’ordonne de la mettre, j’enfonçai mon gland. Qu’est-ce que Julie pouvait être serrée… Mon sexe épais pénétrait la petite chatte rasée de Julie avec difficulté. À mesure que mon sexe s’enfonçait en elle, je sentais la moindre forme de sa chair qui frottait à mon passage. Le ventre de Julie se contracta, sa bouche s’entrouvrit jusqu’à une profonde expiration à l’instant où j’arrivais à la garde. C’était parti. Les coups de reins qui suivirent furent moins serrés à chaque fois. Jusqu’à ce que son sexe apprivoise la forme et l’épaisseur du mien. Plus j’y allais fort, plus Julie me faisait comprendre que c’était comme ça qu’elle souhaitait que je la prenne. Cette soif de bestialité tranchait tellement avec ce que je pensais d’elle quelques jours plus tôt, je l’avais totalement découverte, et j’étais prêt à lui donner tout ce qu’elle souhaitait de moi.
Mes mains s’accrochaient à ses cuisses, ses jambes relevées de chaque côté de ma tête, mon regard alternait entre les seins de Julie qui remuaient sous mes assauts, et la vision de ma queue écartant son sexe à chaque passage. De temps en temps elle relevait la tête pour regarder mon sexe la pénétrer, mais la plupart du temps elle restait allongée à me regarder droit dans les yeux, les sourcils légèrement froncés, le tout en empoignant ma couette pour rester à peu près stable.
J’aurais pu continuer comme ça encore longtemps. J’avais une bonne position, je pouvais baiser aussi fort que j’en avais envie, et je n’avais pas l’impression que j’aurais pu jouir rapidement… jusqu’à ce que Julie aille un peu plus loin. Après un nouvel orgasme, elle se rendit compte, qu’effectivement, j’étais long à faire jouir.
— Elle est infatigable ta queue putain.
— Je t’avais dit.
Julie se retourna et me braqua son cul.
— Tu veux que je te prenne en levrette ?
— Nan… J’ai envie que tu me la mettes dans le cul…
— Hummm putain…
Elle était si cambrée… L’entendre me demander de la prendre, de cette façon, avec cette petite voix essoufflée et gourmande… L’excitation monta encore d’un cran. Julie était déjà prête, mais on la prépara encore un peu avant de tenter la sodomie. Je posai mes mains sur ses petites fesses rebondies, mon sexe était si dur, ses veines si gonflées… Julie avait déjà enfoncé sa tête dans mon oreiller, prête à sentir cette pénétration anale. Je l’enculai doucement, centimètre par centimètre ; d’abord jusqu’à la moitié de la longueur de mon membre, puis un peu plus profondément à chaque nouveau passage. Mais peu importe la longueur, c’était l’épaisseur de mon sexe qui faisait le plus d’effet à Julie. Chaque passage lui provoquait une décharge électrique qui partait de la base de sa colonne vertébrale pour remonter jusqu’à son crâne et se répandre tel un feu d’artifice qui éclate dans le reste de son corps. Chaque parcelle de son anatomie était électrisée par le moindre de mes mouvements.
Étrangement, son cul de me semblait pas plus serré que son sexe, mais je ne saurais dire pourquoi, la prendre par derrière me procurait un plaisir beaucoup plus intense. Une main sur la hanche, l’autre sur son superbe cul, je sentais que je ne pourrais pas la prendre aussi longtemps que lors du premier round, surtout vu le vocabulaire de Julie. Depuis que ma queue était dans son cul, la belle était beaucoup plus hard dans ses propos, ce qui m’a déstabilisé au début, puis à mesure de l’entendre crier des « défonce-moi le cul » « j’suis ta pute » ou «encule moi sale queutar, fourre moi comme une chienne », je fus pris d’une fougue décuplée. Julie me faisait perdre le contrôle, j’avais besoin de l’entendre gémir, crier. Je voulais faire claquer son cul le plus fort et le plus vite possible, je voulais qu’elle s’effondre sur le lit de trop jouir. Je voulais me vider en elle en laissant les traces de mes mains sur ses hanches. Elle me dominait en jouant la soumise, parfois quand c’est mal fait ça peut couper toute envie, mais force est de constater que Julie avait une parfaite maîtrise de l’exercice. Je sentais finalement la sève monter, chaque coup de rein accentuait cette sensation si particulière en bas de mon ventre, ce picotement froid et doux qui annonce une prochaine éjaculation. Mes mouvements se firent plus lents, plus profonds, plus intenses à chaque fois.
— Je vais venir…
— Hummm putain !
Je me retirai, Julie se retourna vers moi, elle tentait bien mal de dissimuler le sourire fier qui était le sien de réussir à me faire jouir dès le premier soir. Elle pressa ses seins l’un contre l’autre, et ne chercha absolument pas à m’aider en me branlant ou en me suçant pour faire monter le sperme plus vite. Non, elle voulait juste recevoir une belle éjaculation sur la poitrine. Pas forcément pour le déguster ou se sentir souillée, mais comme le bouquet final d’une bonne baise qui laisse des traces. Lorsque ce moment arrive, il vaut mieux ne pas faire attendre son public. Il n’y a rien de pire que de s’astiquer le manche nerveusement devant une belle femme qui cherche à paraître excitée de nous voir nous branler dans le seul but de nous faire jouir plus rapidement. Plus ça dure, et plus ça va devenir compliqué de trouver une fin satisfaisante à cette histoire. Fort heureusement, je n’allais pas avoir ce problème, encore moins en regardant les gros seins moelleux de Julie qu’elle malaxait sensuellement en attendant l’explosion de sperme chaud qui vint lui recouvrir la poitrine.
— Putain quand tu gicles tu fais pas semblant !
J’ai ris. Elle aussi. On s’est embrassé, comme pour ce dire merci mutuellement.
— J’suis bonne pour la douche maintenant t’es content de toi ? dit-elle en riant.
— La salle de bain est à toi.
— Tu viens avec moi ?
— J’arrive.
Alors que Julie trottinait jusqu’à ma salle de bain en couvrant autant que faire se peut sa poitrine afin que le sperme ne coule pas davantage sur son corps – ou sur mon parquet – je restai quelques secondes seul allongé sur la couette encore chaude de nos ébats. Quelle soirée ! Elle m’avait lessivé. J’entendais la douche s’enclencher dans la salle de bain, et il ne m’en suffisait pas plus pour faire travailler mon imagination, une fois de plus.
J’entrai dans la salle de bain, Julie était sous la douche, porte fermée. J’admirais sa silhouette à travers la paroi de verre opaque. Elle m’avait entendu entrer, alors elle ouvrit la porte coulissante de la douche, et elle sourit lorsqu’elle s’aperçut que j’avais mon téléphone à la main. Clic !
— On fait un selfie ? ai-je proposé en m’avançant nu vers Julie.
Julie me fit une petite place sous la douche chaude. Ça faisait un bien fou. Elle me mouilla un peu, puis elle se serra contre moi, sa poitrine douce était si agréable contre moi. Je levai le bras pour trouver un angle intéressant, Julie ramena tous ses cheveux sur le côté. Je sentais sa main sur le bas de mon dos. Elle fit une magnifique bouche en cul de poule, je fis la grimace. Clic !
Cette douche à deux fut également un très bon souvenir. Elle réussit même à me refaire bander pendant qu’on se touchait, et me branla quelques instants avec son superbe cul pendant que mes mains caressaient sa poitrine et son sexe. Il était évident qu’on allait repartir pour une autre partie de sexe dès la sortie de la douche. J’espérais avoir assez de capotes dans mon tiroir pour assumer toute une nuit.
Mais lorsqu’on sortit de la douche, en récupérant ses fringues, Julie jeta un œil à son téléphone.
— Oh merde !
— Quoi ?
— Mon père m’a appelé quatre fois !
— Hein ?
— Oh putain il m’a laissé un message vocal.
En général, ça sent pas bon. Et c’était le cas. Les parents de Julie étaient rentrés bien plus tôt que prévu, pour une raison que j’ignore, et avaient trouvé la baraque vide et leur fille injoignable. Dans la précipitation et le stress, Julie avait menti en évoquant une amie à elle qui n’allait pas bien et qu’elle était partie consoler en toute urgence. Sa carapace de gentille fille à son papa pouvait la sortir de ce genre de situation, car papounet n’aurait jamais imaginé que sa charmante fille se trouvait à quelques rues de chez lui, à s’envoyer en l’air avec moi. J’imaginais si facilement la manière dont Julie pouvait tromper son monde, à coup de voix fluette et de caresses de chat. Malheureusement notre soirée se terminait brutalement sur une note d’inachevé. Elle se rhabilla en deux-deux, lâcha un petit « putain vivement que j’ai mon propre appart » car la situation était plus gênante pour elle que moi. Je sentais qu’elle avait ce complexe de vouloir être indépendante, aimer la compagnie de gens plus âgés qu’elle, mais être toujours ramenée à sa situation de jeune femme vivant chez des parents qui la prenaient encore pour une petite fille. Je n’ai donc pas osé la chambrer sur le sujet, ce n’était clairement pas le moment.
Elle est partie en coup de vent en me claquant une petite bise sur la joue. Alors que je baignais dans un état de totale satisfaction quelques minutes auparavant, voilà que je me sentais à présent totalement frustré. Je jetai les boites de pizzas et les paquets de bonbons, rangeai les bouteilles d’alcool dans le placard, les verres dans l’évier. Sans trop y réfléchir, j’éteignais le lecteur Blu Ray qui avait attendu toute la soirée en vain que nous lancions Retour vers le Futur 2. Mon appart était soudainement beaucoup trop calme. Je me plongeais sur mon lit qui baignait encore dans l’odeur de son corps chaud, je pris mon téléphone et parcourais toutes les photos que nous avions pris pendant cette superbe soirée. J’attendrai que Julie me les demande, je ne voulais pas risquer de compromettre son alibi en lui envoyant d’un coup une dizaine de photos coquines prises avec moi. Environ deux heures plus tard, Julie m’envoya un sms.
— Tu dors ?
— Non non je dors pas. Alors tu t’es faite pourrir ?
— Non ça va lol ! J’suis dans mon lit.
— Moi aussi, sans toi…
— Désolé j’aurais trop voulu rester :’(.
— Moi aussi. T’as passé une bonne soirée quand même ?
— Oh oui ! on remet ça vite hein ?
— Tu me manques déjà !
— T’es bête !
— Tu veux tes photos ?
— Oh oui !!! envoie-moi touuut.
— Ça marche.
— Hey ! Je peux t’écrire un message sur ton livre d’or ???
— Haha ! Bah oui tu peux ! T’es gentille hein !
— Hihi on verra ;P
Après lui avoir envoyé l’intégralité des photos, je suis allé me coucher. Le lendemain au reveil, lors de ma routine matinale, j’ai checké le network pour voir les notifications que j’avais. Parmi les messages et les pokes, il y avait « LadyYuna a laissé un message sur votre livre d’or ». C’était Julie.
Après avoir validé le fait qu’effectivement j’avais bien rencontré cette fameuse LadyYuna, et qu’elle pouvait donc légitimement laisser une note sur mon livre d’or, j’ai pu lire le mot qu’elle m’avait laissé. J’ai pouffé de rire, elle avait refait ma journée. J’avais déjà si hâte de la revoir.
Comentários