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LA SOIRÉE GOLD

  • Photo du rédacteur: HIM
    HIM
  • 29 janv. 2019
  • 12 min de lecture



Ce jour-là ça faisait bien deux semaines que je ne m’étais pas envoyé en l’air. Je ne dis pas que c’est la raison qui m’a poussé à me rendre à cette soirée, mais c’est une piste à ne pas écarter, me connaissant. Le fait est que j’avais déjà entendu parler de ces soirées spéciales organisées tous les mois par le Network, sorte de speed-dating night où des célibataires étaient sélectionnés par l’algorithme d’affinité statistique du site dans le but de passer une soirée dans un bar de nuit partenaire de l’opération. Une de mes précédentes rencontres, Amélie pour ne pas la citer, m’avait raconté une de ces soirées à laquelle elle avait participée quelques mois plus tôt. Le concept était en soit assez simple et moins intrusif que ce à quoi je m’attendais. En réalité, aucun des participants de l’opération ne devait porter de badge ou un quelconque signe distinctif. Il fallait juste se rendre dans le bon lieu, en sachant donc qu’il y avait trois ou quatre personnes correspondant – potentiellement – à nos attentes du Network. Une manière de nous dire que si on n’arrive pas à choper ce soir-là, c’est que c’est vraiment de notre faute. À ce moment-là je ne savais pas trop quoi penser de ces soirées, en tout cas ce n’était pas pour participer à ce genre de plans que je m’étais inscrit sur le site à la base. J’aimais beaucoup la relative tranquillité que le Network offrait à ma vie de tous les jours. Je décidais seul des personnes que j’allais contacter pour entamer le dialogue, et je n’avais aucunement confiance au site pour le faire à ma place. Même si ce n’était pas un site de cul, être inscrit sur le Network ne trompait personne quant à nos réelles ambitions sur ce site.


J’avais refusé l’invitation à cet évènement plusieurs fois déjà, mais je dois bien reconnaître que le portrait que m’en fit Amélie avait su piquer ma curiosité. Je restai malgré tout un peu méfiant face à la composante aléatoire du procédé, mais l’idée commençait à faire son chemin. Et puis un jour, alors que je rentrais chez moi en bus, j’ai reçu une nouvelle invitation. J’étais en train de checker discrètement mes notifications sur mon profil lorsque l’alerte s’afficha dans une animation dorée plutôt classieuse : j’étais convié à la prochaine soirée Network Gold près de chez moi ! Pendant un instant j’ai hésité à décliner une fois de plus l’invitation, mais d’après Amélie, enchaîner les refus à ce genre d’évènements ferait descendre mon profil dans le fil des recherches, un peu comme une punition cachée pour ne pas jouer totalement le jeu. Je ne savais pas si c’était vrai ou si c’était une énième légende du net, mais bon, dans le doute… Alors j’ai cliqué sur « accepter l’invitation ».


J’étais donc convié le vendredi soir à partir de 19h dans un petit bar de nuit du 11ème arrondissement. Fallait-il que je me prépare ? Que je m’achète une tenue spécialement pour l’évènement ? Aucune idée. Je n’avais pas spécialement envie de me foutre la pression, d’autant que je n’avais pas forcément besoin du Network Gold pour trouver un plan cul. J’allais donc me rendre à la soirée plus par curiosité que par nécessité.


Vendredi est arrivé bien vite, et comme je n’avais pas de rencart à proprement parler, j’ai eu une flemme monstre à me motiver à prendre les transports pour me rendre à la soirée. Personne ne m’attendait, et je n’attendais personne. Je demandais rapidement à mes contacts en ligne sur le Network si personne ne voulait m’accompagner, en vain. J’y suis donc allé seul, en traînant les pieds.  Dans le métro, je jetais une nouvelle fois un œil à l’invitation sur mon profil. Il était mentionné qu’un code à 6 chiffres était affiché dans le bar afin de valider ma participation à l’évènement. Bon moyen de s’assurer que je m’étais bien déplacé jusqu’à la soirée.


J’arrive devant le bar à shots plein de néons colorés, une grande respiration pour évacuer les dernières pensées négatives, et je rentre. Premier objectif, trouver le code pour valider ma participation avant que je ne noie ma solitude dans la tequila. Au milieu du mur principal de l’établissement, un énorme tableau noir sur lequel étaient écrits tous les cocktails disponibles du bar. Plus d’une centaine de choix. Et dans un des coins du tableau, placardé avec un magnet en forme de palmier, une carte dorée au logo du Network. Je m’approche du tableau pour noter le code le plus discrètement possible. L’obscurité n’aide pas, mais j’arrive à noter les six chiffres du code sur mon profil.


Participation Validée !


Le pop-up apparaît fièrement au milieu de l’écran de mon téléphone. À peine le temps d’esquisser un sourire que je réalise qu’une jeune femme se tient debout juste à côté de moi et rentre elle-aussi le code sur son téléphone. À aucun moment elle ne cherche à le faire discrètement, au contraire. Elle rentre le code presque machinalement, comme si elle venait pointer au boulot. Je la regarde un peu bêtement, ne sachant pas si les usages m’obligent à lui faire comprendre que je suis moi-même invité à la soirée Gold, ou si je dois respecter son anonymat. Elle était toute mince, cheveux mi-longs, veste pour le boulot avec un top blanc simple et élégant qui n’avait besoin de rien d’autre que la fermeté de sa petite poitrine pour dessiner une silhouette des plus charmantes. Et merde voilà que je me surprends à la mater. Je replonge mon regard sur mon téléphone et m’apprête à partir dans mon coin lorsqu’elle prend soudainement la parole.


—    C’est ta première fois ?

—    Ça se voit ?

—    Un peu, dit-elle en souriant. T’inquiète pas ça se passe bien, en général tout le monde s’évite pendant deux heures, et quand tout le monde est bourré, ça dérape en deux minutes.

—    Ah, sympa.

—    Ça dépend de ce que tu as en face, dit-elle en riant.

Je rangeai mon smartphone et tendis la main vers la demoiselle.

—    Moi c’est Vincent.

Elle regarda ma main tendue pendant quelques secondes, comme si je l’avais insultée. Mais elle finit par me serrer la main en souriant.

—    Mariella.

—    Mariella, okay. Je compte sur toi pour m’aider à survivre à cette soirée.

—    Oh le petit poussin tombé du nid ! T’inquiète pas va, je vais te coacher.


On s’est dirigé ensemble vers le bar et on a commencé cette soirée Gold par plusieurs shots aux noms ridicules et aux couleurs fluo. Ces verres étaient tellement sucrés qu’on ne sentait presque pas l’alcool dedans. Gros piège dans lequel je suis tombé la tête la première. Nous sommes restés une bonne demi-heure accoudés au zinc à enchaîner les shots. Mariella me racontait ses précédentes soirées Gold. C’était sa cinquième édition, et sa deuxième fois dans ce bar-là. La première fois elle s’était contentée d’observer discrètement, refusant poliment les avances lourdes des mecs un peu trop en chien qui avaient foncé à la soirée Gold en pensant que le sexe serait open bar et à consommer sur place. La deuxième fois elle avait flirté avec un jeune homme avec qui elle avait échangé son pseudo Network. Un échange qui n’avait finalement rien donné, mais qui avait mis Mariella en confiance quant à son aisance à séduire dans une telle configuration. Elle alla même jusqu’à m’avouer avoir branlé un participant sous la table du bar lors de sa quatrième participation.


Nous avions migré du côté des banquettes et discutions de nos expériences respectives du Network avec si peu de discrétion que des oreilles indiscrètes eurent tôt fait de nous rejoindre. Les autres participants de la soirée Gold, évidemment. Deux mecs et une fille. Alors que je me demandais pourquoi les garçons étaient en supériorité numérique en cherchant bêtement du regard si quelqu’un dans le bar « avait une tête à avoir un compte Network », on m’expliqua que les filles avaient plus tendance à annuler leur venue au dernier moment. On ne sait jamais sur quel détraqué on va tomber quand on se lance dans ce genre de plan.


C’était la première fois également pour Jiji – probablement pas son vrai prénom – petit bout de femme de trente ans et des poussières qui s’était laissée convaincre par une amie de tenter l’expérience.  Le courant est passé assez rapidement avec Jiji, d’autant que Mariella avait les deux autres mecs pendus à ses lèvres. Nous autres, pauvres puceaux des soirées Gold, on rigolait du grotesque de la situation tout en apprenant à nous connaître.


Je devais en être à mon dixième ou quinzième shot, ça commençait à chauffer. J’avais abandonné l’idée de me rapprocher de Mariella, les deux autres chiens de la casse étaient en pleine guerre froide quant à qui parviendrait à obtenir les faveurs de la belle. Ils ne s’intéressaient pas à Jiji, probablement parce qu’elle était un peu plus vieille qu’eux. Alors qu’au contraire, ça m’attirait un peu de savoir que Jiji était légèrement plus âgée que moi.


Elle avait essayé de me rattraper niveau alcool, mais elle tenait le choc beaucoup moins bien que moi et était totalement désinhibée. Elle m’avait raconté les petites aventures croustillantes qui lui étaient arrivés sur le Network. Rien de bien folichon à dire vrai, mais c’était agréable de la voir se coller à moi pour me montrer ses albums privés sur son smartphone.


—    C’est dommage qu’elle soit là l’autre pouf, me dit-elle, au début je pensais terminer la soirée avec ces deux-là.

—    Quoi, les deux daleux ?

—    Bah ouais ! Tout seul ça doit être naze mais avec un de chaque côté c’est déjà plus marrant !

Elle éclata de rire en posant sa main sur mon bras.

—    Ah ouais t’es comme ça toi, ai-je répondu, amusé.

—    Oh pire encore ! me lança-t-elle avec un clin d’œil.


Je lui proposais d’aller au comptoir pour tester quelques shots un peu exotiques. La serveuse aux gros seins et au t-shirt miniature nous proposa quelques verres flambés au chalumeau, des verres à double-paille pour aspirer les vapeurs d’alcool, et on termina avec quelques jeux de bouche où il nous fallait récupérer un smarties au fond d’un verre rempli d’alcool et de chantilly, le tout sans avaler le smarties et sans prendre le verre à la main.

J’avais de la chantilly plein les lèvres et le smarties entre les dents. J’ai senti la main de Jiji sur ma hanche alors qu’elle pouffait de rire en posant sa tête sur mon torse.


—    J’ai beaucoup trop chaud ! dit-elle en riant, tu m’accompagnes dehors ? J’vais fumer.

—    Si je peux te tirer d’une clope ouais.

—    Ça, ça va se négocier mon p’tit père.


Elle me prit la main et m’emmena vers la sortie du bar comme si j’étais son cavalier – ou son petit chien. Je jetais un coup d’œil rapide vers les banquettes, je ne voyais ni Mariella ni ses deux gardes du corps. Sans doute partis au comptoir pour descendre quelques verres.


Avec Jiji, nous nous sommes posés sur le bord du trottoir pendant qu’elle sortait de petites clopes de son sac à main. Le videur du bar nous a demandé de nous écarter de l’entrée histoire de ne pas gêner le passage, alors on a traversé la rue pour s’asseoir sur le rebord d’une barrière juste en face du bar. Elle me tendit son paquet pour que je lui choure une cigarette, puis me passa son petit briquet coloré. J’allumais ma clope et tirais une longue bouffée. J’avais chaud, j’étais bien déchiré, et je me demandais si j’allais me laisser séduire par Jiji qui semblait bien déterminée à se faire pécho ce soir.


—    Alors, tu ne regrettes pas d’être venue ? lui demandai-je.

—    Nan ça va c’était cool ! Mais faudrait plus de participants, six c’est pas beaucoup, ça fait que trois mecs au max. Pas beaucoup de choix.

J’étouffais en aspirant la fumée de cigarette.

—    Désolé de vous décevoir madame ! Ai-je répondu sur le ton de la blague.

Jiji rigola.

—    Nan c’est pas ce que je voulais dire ! T’es cool toi… Et pis si j’étais passé sur ton profil j’aurais probablement liké sans même cette soirée Gold.

On ne pouvait pas faire plus explicite. Je ne dis rien et la laissai continuer.

—    Mais ça fait plus rendez-vous arrangé que soirée de folie tu vois ?

—    Faut croire que le site avait vraiment envie que tu me rencontres.

Elle rit une nouvelle fois, mais cette fois-ci en posant sa main sur ma cuisse pendant qu’elle pivotait pour se retrouver face à moi. Elle tira sur sa clope. J’appréciais la forme de sa bouche serrée. J’étais vraiment obsédé par les bouches quand j’y pense !

—    Tu crois que tu corresponds à ce que j’aime ?

—    Ça dépend, qu’est-ce que tu aimes ? À part les plans à trois.

—    Faut voir ce que t’as à offrir, moi je suis une instinctive, j’agis sur l’instant.


Et là, elle me roula une pelle. Une énorme pelle.  Je lui rendais son baiser en ne sachant absolument pas ce qui allait pouvoir se passer. Est-ce qu’on allait retourner au bar ? Est-ce qu’elle voulait que je l’invite chez moi ? Ou bien allait-elle m’inviter chez elle ? Et que fallait-il que je réponde si jamais elle m’invitait ?? C’était l’imprévisibilité que je n’avais pas envisagée lorsque j’avais accepté l’invitation de la soirée Gold. Non seulement je n’avais aucune idée des gens que j’allais rencontrer à la soirée, mais en plus je n’avais pas prévu de rentrer accompagné !


Je fus sorti de mes pensées par la main de Jiji agrippant ma queue à travers mon jean pour vérifier l’effet qu’elle me faisait.


—    Sympa tout ça…

—    Ah oui ?

—    Tu habites loin ?

—    Plutôt oui…

—    Merde, on va devoir faire ça dans les chiottes du bar.

—    De quoi ?! Mais... et les autres ?

—    Quoi les autres ? Tu veux qu’on se fasse une partouze ?

—    Euh, non.

—    Bon bah on les emmerde alors.


Jiji écrasa sa clope sur le bitume, puis me tendit sa main pour que je la suivre. Elle était visiblement pressée. En passant devant le videur je me demandais s’il avait une idée de « qui» nous étions.

D’un pas déterminé, Jiji ouvrit la porte des toilettes pour hommes et me projeta dans la cabine du fond. Elle baissa la lunette d’un coup de pied et me fit m’asseoir sans sommation. Elle releva sa jupe en cuir et s’assit sur moi. Elle remuait son bassin tellement fort pour me faire bander que mon jean commençait à me râper le sexe.


Je compris que Jiji voulait prendre un coup assez rapide et bestial, et que j’allais devoir remballer ma douceur légendaire. J’agrippai son petit cul fermement d’une main et caressais sa hanche en passant sous son chemisier avec l’autre main. Sa petite langue tournait fort dans ma bouche, son excitation me faisait bander. On échangea nos positions afin qu’elle puisse me prendre en bouche sans poser ses genoux sur le carrelage suspect des toilettes. Jiji savait vraiment bien se servir de sa langue. Bordel ! Je me souviens encore de cette pipe baveuse et profonde. Elle aurait pu me faire jouir juste avec ça. Mais Jiji avait d’autres plans. Elle sortit une capote de son sac à main, et me pressa de l’enfiler.


—    Dépêche-toi de fourrer ta queue…


Alors je me suis dépêché de fourrer ma queue.


Je n’ai pas mis longtemps à venir – et ce n’était pas le projet de toute manière – tant nous y sommes allés comme des brutes. Jiji avait les jambes relevées, un pied calé au bloc de papier-toilettes, et l’autre qui battait le rythme contre la paroi de la cabine. Quant à moi, j’étais au-dessus d’elle, debout, à plonger mon sexe en elle pour le ressortir presque intégralement. Elle était si serrée Jiji, mais qu’est-ce qu’elle mouillait bon sang. Je sentais son sexe presser la base de mon gland à chaque fois que j’y allais à fond, comme pour m’empêcher de remonter. J’ai fini par jouir dans la capote au son des longs gémissements éraillés de Jiji. Après quelques secondes de dégustation d’un orgasme bien mérité, Jiji me demanda de l’aider à se relever. Je jetai la capote dans la cuvette pendant qu’elle se rhabillait tant bien que mal.


—    Pffffiou ! Tu fais pas semblant toi !

—    J’ai pas l’habitude de devoir gicler en speed en fait…

—    Faudra me montrer ce que tu vaux sur la longueur alors.


Je ne le savais pas encore, mais je n’ai jamais revu Jiji après cette soirée Gold. Une fois rhabillée, elle me demanda d’attendre deux bonnes minutes avant de sortir des toilettes. Ce fut la dernière fois que je la vis.


Je restai donc là, debout au milieu de la cabine, le front en sueur. Comme le calme était revenu, je constatai qu’un autre couple se faisait plaisir dans une des cabines ! Comme j’étais toujours saoul, ça ne m’a pas choqué outre mesure, je trouvais ça plutôt drôle.


Les deux minutes étaient passées, je pouvais enfin sortir de ma cellule pour me rafraichir le visage. Les bruits illicites s’étaient tus derrière moi, j’imaginais que les deux tourtereaux allaient attendre que je claque la porte avant de sortir de leur cachette.

Mais non.


La porte s’est ouverte, et Mariella en est sortie toute décoiffée et légèrement débraillée. Derrière elle, tandis que la porte de la cabine se refermait, j’apercevais un des deux chiens de la casse attendre aussi bêtement que moi en me lançant un sourire satisfait.


—    Je me disais bien que c’était vous, me lança-t-elle comme si de rien n’était.

—    Hein ?

—    On est arrivé pendant que vous étiez en train de vous secouer, comme vous étiez bien avancé j’ai pas voulu vous déranger. En tout cas c’était assez stimulant de vous entendre.

—    … Nous déranger ?

—    Bon en même temps y’a pas trop la place ici c’est vrai, mais comme l’autre est parti ça aurait pu être sympa.


Je ne sais pas si c’était l’alcool ou mon cerveau noyé dans un bain de sexe, mais je restai planté là comme un gros con pendant que Mariella se refaisait une beauté à côté de moi.


—    Alors elle était bien ?

—    De quoi ?

—    Le trou sur pattes que t’a pilonné roh !

—    Jiji ?

—    Ouais, ça. Désolé j’aime pas sa tête.

—    Hein ?

—    Putain vous les mecs quand vous avez vidé vos couilles vous êtes vraiment débiles.


Je commençais doucement à me vexer et jetai un regard en direction de sa cabine. J’allais lui balancer une petite punchline à propos du toyboy enfermé dans les chiottes lorsqu’elle me coupa l’herbe sous le pied.


—    Nan laisse, ça se voit moins quand le mec est con de base.

J’adore cette fille.

—    Bon, moi je rentre. Je t’ajoute sur le Network en rentrant ? Enfin à toi de voir si tu m’acceptes ou pas, c’est toi qui vois. On aura peut-être l’occasion de parler un peu plus longtemps sans connasse pour te faire tourner la tête.

—    Hein ?


Elle rigola et me souhaita une bonne nuit en me claquant une bise.

Je regardais Mariella partir, et une petite voix dans ma tête me disait qu’elle était un peu trop comme moi pour que ça soit une bonne idée de chercher à la revoir. Mais en même temps j’avais vraiment envie de la revoir, son côté pince sans rire me plaisait énormément. Et alors que je me faisais des films dans ma tête au milieu de ces chiottes, je fus interrompu par une voix venue de la cabine en face de moi.


—    C’est bon je peux sortir ?

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