Marie & Carole
- HIM
- 29 janv. 2019
- 5 min de lecture

Tout a commencé comme un flirt très classique. Enfin, comme deux flirts très classiques. J’ai rencontré Marie lors d’une soirée estivale en bord de mer. Une jeune femme blonde très naturelle, à peu près de mon âge. En général les blondes ne m’attirent pas, mais Marie avait une spontanéité et une aura qui me fascinaient. Elle fait partie de ces gens que l’on aime côtoyer car la vie semble bien plus cool à leur contact.
Une longue chevelure blonde entourant un visage clair, souriant, très peu maquillé. De grands yeux bleus pétillants, un look bohème faussement négligé, pensé pour dissimuler sa splendide et généreuse poitrine rosée.
Nous avons été amis avant de devenir amants, ce qui est assez rare chez moi. En général cette facette de ma vie est bien séparée de ma vie publique. Non pas par honte, mais ma consommation excessive et plurielle du sexe ne fait pas partie des comportements normaux de la société. Autant faire ça ailleurs que là où je vis et avec les gens que je côtoie au quotidien. C’est plus sûr.
Nous avons fauté la première fois un soir où j’avais le moral bien bas. J’avais besoin de me confier, d’évacuer la frustration et la tristesse que j’accumulais depuis trop longtemps. Elle était là pour m’écouter, pour me calmer. Elle a probablement été touchée que j’ai assez confiance en elle pour la laisser entrevoir mon moi profond. On s’est embrassé, ma main s’est posée sur sa poitrine surréaliste, et j’ai senti sa main glisser de ma cuisse à mon sexe.
Certaines femmes ont peur de prendre les choses en mains, d’agripper cette bite pour signifier le début des hostilités. Cette timidité dans l’intimité me frustre toujours car je suis un homme plutôt tactile, et quand j’ai faim d’une femme, j’aime saisir ses fesses à la base, j’aime toucher sa peau et qu’elle sente dans mon geste la gourmandise épidermique qui est la mienne. Alors lorsque j’ai senti Marie saisir mon sexe à travers mon jean, et jauger de sa longueur en passant sa main comme si elle lisait du braille, j’ai eu faim d’elle. J’ai cessé de la voir comme une amie. J’avais envie de cette femme, je voulais qu’elle me baise toute la nuit, encore et sans s’arrêter. Je voulais oublier mon quotidien, je voulais m’oublier totalement, me perdre dans un acte sexuel fort, violent, total.
Cette nuit elle s’est révélée à moi. Sa faim de sexe, cette gourmandise dans chaque coup de langue, dans cette envie de glisser mon sexe entre ses seins lourds. Ce plaisir de s’asseoir sur mon visage pour que je la dévore, remuant son bassin pour que ma langue glisse dans chaque recoin de sa chair. Je l’ai léchée avec un plaisir infini, dégustant son intimité avec force, son nectar coulant le long de mes lèvres.
Là mes souvenirs de cette nuit intense deviennent flous. Je n’étais plus moi-même. J’étais ailleurs, comme dans un état second. Je me souviens de l’avoir prise contre le mur, cambrant son cul autant que faire se peut. Ses fesses claquaient violemment sous mes coups de queue. Ses seins remuaient tellement fort qu’elle me força à les serrer contre mon bras pour que ça ne lui fasse pas trop mal. Le dernier souvenir tangible que je garde de cette nuit est de la voir sortir mon sexe après une gorge profonde, pour se mettre à me branler si fort qu’elle me faisait mal, pour me faire jouir sur ses seins dans une explosion de sperme chaud et sucré. Elle étala mon sexe sur ses seins trempés pour récupérer mon jus avant de continuer de me sucer. Pour ne rien perdre de cette baise endiablée.
Nous avons dormi ensemble cette nuit-là, je ne suis pas parti avant l’aube. J’étais bien avec elle. On est resté ensemble comme ça, sans rien officialiser, sans exiger quoi que ce soit de l’autre, sans même chercher à se voir régulièrement. On aimait juste s’ennuyer ensemble, et baiser pour évacuer la frustration.
Pendant cette période, j’ai rencontré Carole sur le net. J’étais moins actif sur le Network du fait de ma relation avec Marie, mais je regardais régulièrement les nouveaux messages, et suivais les conversations en cours avec un peu plus de détachement. Mais je ne sais pas pourquoi, le profil de Carole a retenu mon attention. Je n’avais jamais vu de femme comme elle. Elle avait un visage… étrange. Les gens comme Carole sont rares, car ils ne correspondent pas aux canons de beauté traditionnels. Carole était magnifique. Des yeux venus d’un autre monde, une bouche fine, des joues rondes, une coiffure rousse sombre. Une celte à la peau blanche et aux seins déjà tombants malgré ses jeunes années, une femme totalement envoûtante et au charme mortel, une femme drôle et spontanée.
Le courant est passé assez vite entre nous, même si entre deux messages je me retrouvais chez Marie pour de nouvelles expériences sexuelles. Le jour je discutais avec Carole, la nuit je couchais avec Marie. Et vint le jour où j’ai dû dire à Marie que je n’étais pas libre pour un de nos fameux rencarts, parce que j’avais justement rendez-vous avec Carole pour boire un verre. À cette époque je ne me suis pas demandé si c’était mal de fréquenter deux femmes en même temps, je me suis surtout demandé si j’arriverai à gérer deux emplois du temps de ce type.
Ma relation avec Carole était différente, plus rapide, plus orientée. Nous n’étions pas amis auparavant, notre relation s’est créée avant tout dans une optique romantique, voire sexuelle. On ne se ressemblait pas, nos centres d’intérêt étaient vraiment différents, mais on était curieux de l’autre. Carole adorait les voyages improvisés où tu te retrouves au milieu de nul part avec un sac de couchage et une brosse à dents. Je ne suis absolument comme ça, j’aime ma grotte, mon sanctuaire, ma forteresse.
Mais au lit, on se comprenait et on se complétait. Carole aimait que je la prenne par le cul. Que je lui morde le cou pendant que je la prenais, que je lui laisse quelques suçons en souvenir. Et elle me le rendait bien. J’ai régulièrement décalé un rendez-vous avec Marie pour avoir le temps de cicatriser de ma dernière sortie avec Carole.
Et un jour, j’ai eu peur. Le jour où j’ai rajouté Carole à mon réseau privé, j’ai eu une sueur froide le long du dos. J’avais un ami commun avec Carole, et pas n’importe lequel… Marie. Lorsque j’ai posé la question le plus détaché possible, Carole m’a expliqué que Marie n’était autre que sa meilleure amie.
En une seconde mon cerveau essaya d’anticiper ce qui était en train de se passer. Était-ce un traquenard ? M’avait-on piégé? Ou bien j’avais sans le savoir baisé deux BFFs sans qu’aucun de nous trois ne le découvre? J’ai préféré jouer la carte de honnêteté, car si c’était un piège, dissimuler la vérité me poserait encore plus de problèmes, alors j’ai avoué à Carole que je fréquentais justement sa meilleure amie, et elle me répondit après un instant de silence.
“Non mais c’est toi Mr Baiseur???”
Visiblement, Marie racontait ses histoires de fesses à Carole depuis le début, et j’étais donc Mr Baiseur, un garçon fort sympathique d’après elle, et très utile lorsqu’elle avait besoin de s’envoyer en l’air. Et de son côté, Carole aussi racontait à sa pote qu’elle avait également trouvé un coup régulier pas mauvais avec sa langue et qui était assez joueur. J’étais totalement perdu, je ne savais pas s’il fallait fuir, m’excuser, m’énerver, mourir de honte?
Le soir venu les deux copines s’étaient tout raconté, et je me disais que si elles décidaient de s’en aller et ne plus jamais me parler, je m’en tirerais à bon compte. Je me disais qu’en une journée je venais de perdre deux relations auxquelles je tenais vraiment, mais qu’à vouloir jouer avec le feu souvent on se brûle.
J’avais tort….
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